Les idées fausses
Le grand public se fait des idées fausses de ce qu’est la démence. Il a tendance à stigmatiser cette maladie.
La démence est une conséquence normale du vieillissement
FAUX :
La démence est une maladie neuro-dégénérative bien spécifique et incurable qui conduit à une destruction des cellules nerveuses. Par contre, le vieillissement constitue une étape inévitable de la vie, il n’est pas nécessairement associé à une dégradation physique et à une détérioration marquée des fonctions intellectuelles
La maladie touche uniquement les personnes âgées
FAUX :
La démence touche effectivement plus les personnes âgées mais peut également apparaitre chez des personnes dès la trentaine
La démence = folie furieuse
FAUX :
En médecine, le terme de démence fait référence à une maladie neuro-dégénérative caractérisée par une dégradation de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes. Il faut faire attention de ne pas faire un amalgame entre la signification utilisée en médecine et celle faite dans le langage courant (folie furieuse).
Les patients ne sont pas conscients de leur situation
FAUX :
L’évolution de la maladie est progressive et affecte le malade et son entourage. Au début, les personnes atteintes de démence sont conscientes que quelque chose ne fonctionne plus comme avant et qu’ils ne savent plus faire certains actes de la vie quotidienne. Au moment du diagnostic précoce, il est fréquent que ces personnes réagissent avec peur, tristesse, colère et incompréhension. Il faut leur donner la possibilité de décider eux-mêmes tant que c’est réalisable.
La maladie est contagieuse
FAUX :
Cette maladie est une maladie du cerveau et n’est absolument pas contagieuse
La démence affecte les gens passifs intellectuellement
FAUX :
Des exercices réguliers utilisant la mémoire peuvent contribuer au maintien des performances cérébrales chez les personnes âgées en bonne santé. Par contre, chez des personnes atteintes de démence, les troubles de la mémoire et les altérations de la personnalité ne sont pas dus à un manque de stimulation mais bien à des lésions cérébrales irréversibles.